DÉCRYPTAGE – Partie de Chine, la pandémie de Covid a permis au Parti communiste et à Xi Jinping de renforcer leur pouvoir dans des proportions sans précédent. La Chine s’impose désormais comme le rival des États-Unis dans la course à la superpuissance.
Un an après le début de la pandémie, la ville de Wuhan, épicentre du coronavirus, veut tourner la page – en montrant au monde que la Chine a réussi à contenir l’épidémie, et surtout en tentant de ne pas être désignée responsable de l’émergence de ce nouveau virus…
– Xi tells G20 summit that countries need to standardise arrangements and open up fast tracks to help get people on the move again
– The codes are widely used in China – but will other countries sign up for such a scheme?
CHRONIQUE – La Chine qui pour le moment ne connaît pas de retour de l’épidémie, échappera à la récession cette année.
En l’espace d’un an, l’image de la Chine analysée au travers du prisme de 14 pays étrangers s’est profondément détériorée. Selon PEW Research, Xi Jinping, pour avoir manqué de transparence dans l’origine du Covid-19, inspire de moins en moins confiance.
Les autorités chinoises affirment que la crise sanitaire est terminée, mais elles restent tout de même prudentes, selon le correspondant de France 2 à Pékin, Arnauld Miguet.
La Chine ne compte officiellement que 4634 morts du Covid-19 depuis le début de l’épidémie, désormais largement endiguée par les autorités.
Les deux chefs d’État qui ont échangé vendredi ont aussi évoqué la situation de Hongkong et le rôle « central et incontournable de l’OMS ».
Le président des États-Unis a menacé de rompre toute relation avec la Chine, qu’il accuse également de manipuler l’OMS.
BEIJING, 18 mai (Xinhua) — Le président chinois Xi Jinping a prononcé un discours via liaison vidéo lundi à Beijing à l’ouverture de la 73e Assemblée mondiale de la Santé.
Deux sujets hautement sensibles seront abordés lors de cette grande réunion, lundi : la demande d’une enquête indépendante sur le Covid-19 et la place à accorder à Taïwan.
North Korean leader Kim Jong-un sought to strengthen ties with China by sending a message to Chinese President Xi Jinping congratulating him on gaining control over the COVID-19 situation.
L’épidémie de Covid-19 a accéléré la surveillance tous azimuts exercée par le pouvoir chinois sur sa population. Le téléphone portable est le vecteur principal de cette police aux accents orwelliens. Vient s’y ajouter l’action des comités de quartier, qui dénoncent les protestataires.
Du fait de la récession économique causée par le confinement dans plusieurs pays, les États doivent intervenir pour éviter un écroulement de l’activité, selon le modèle dirigiste de la Chine. Mais, paradoxalement, si tout le monde adopte ce modèle, c’est la fin de la mondialisation qui a tant participé au succès de la Chine. Par Cedomir Nestorovic, professeur de géopolitique a l’ESSEC Asia Pacific, Singapour.
La dissimulation, dans un premier temps, de la gravité du nouveau coronavirus SARS Cov-2 par la Chine a suscité de nombreuses interrogations dans les médias asiatiques et occidentaux. Sur fond de guerre commerciale, depuis le mois de février 2020, les États-Unis et la Chine s’accusent mutuellement d’être à l’origine de la propagation du virus pendant que l’Australie demande une enquête indépendante.
