[Myanmar] Covid-19’s hidden threat in Myanmar
History shows pandemics can lead to profound political change in Myanmar.
History shows pandemics can lead to profound political change in Myanmar.
Avec près de 2,5 millions d’abonnés sur son compte Facebook à la fin du mois de mai 2020, Aung San Suu Kyi a réussi incontestablement son retour sur les réseaux sociaux. Elle a trouvé là un précieux outil pour relayer sa communication gouvernementale et ses messages politiques. Inactif du 6 avril 2016 à la fin mars 2020, le site digital de la Dame est devenu en deux mois un instrument de la bataille contre la Covid-19 mais aussi, de fait, pour les élections générales de novembre prochain.
Après avoir déclaré son premier cas de Covid-19 le 23 mars, le ministère de la Santé birman dénombrait officiellement au 2 juin : 228 personnes ayant été infectées depuis le début de la pandémie et 6 décès. Ce bilan fait apparaître qu’à l’échelle des dix États membres de l’ASEAN, la létalité birmane s’est jusqu’ici avérée modeste. Statistiquement, elle ne représente que 0,3 % du bilan victimaire enregistré dans la région par l’Organisation mondiale de la santé.
The measures taken by the Government of Myanmar to contain the transmission of COVID-19 are a necessary and appropriate response. In-depth analysis of measures of this magnitude on firms, households, government, and the economy as a whole is key to the design of policy interventions that can mitigate the economic losses and support a sustained and robust recovery. The economic losses to Myanmar’s economy in 2020 due to the COVID-19 pandemic will be huge – a drop in production on the order of between 6.4 and 9.0 trillion Kyat – and likely will push the economy into a recession or lead to stagnant growth, at best, for the year. Although lockdown policies provide exemptions for most agricultural activities, linkages to other sectors indirectly affect the agri-food sector significantly. The agricultural sector is expected to contract by between 1.1 and 2.4 percent in 2020, and recovery will be slow. Closure of factories will have a large negative economic impact due to the strong linkage effects between manufacturing and upstream primary agriculture and downstream marketing services. Reopening the manufacturing sector is crucial for economic recovery in Myanmar.
Conflicts have paused in much of Myanmar, opening a window for the government, military and ethnic armed groups to pursue a holistic response to the coronavirus. The parties should also work together in Rakhine State, where fighting persists, to limit the disease’s spread.
Facing high infection risk, many have moved to temporary dwellings to keep loved ones safe.
Many have left their homes to stay in government-provided apartments, and haven’t seen their partners, children and parents for weeks for fear of giving them the virus.
Emergency staff have little choice but to show up to work without knowing who might be carrying the invisible virus, but knowing their work puts them at an exceptionally high risk of infection.
Les premiers effets des conséquences économiques et sociales créées par la gestion de la crise du coronavirus commencent peut-être à se faire sentir sur les médias birmans de la même manière qu’elle frappe la plupart des médias de la planète aujourd’hui. Le seul quotidien anglophone indépendant et privé en Birmanie, The Myanmar Times, a mis en chômage partiel environ 70 de ses salariés, dont 30 journalistes, et cela au moins jusqu’en juillet 2020.
(Rangoun) — Crainte pour sa santé, perte d’emploi, éloignement amoureux : les astrologues, si importants dans la société birmane, sont plus que jamais sollicités avec la pandémie de coronavirus.
Dans un contexte politique qui demeure tendu, François Guilbert, chroniqueur des questions internationales et de sécurité en Asie-Pacifique, analyse la situation économique et sanitaire de la Birmanie et la stratégie mise en place par le gouvernement de Daw Aung San Suu Kyi – mais aussi le rôle de l’armée, toujours omniprésente – pour faire face à l’épidémie mais aussi pour contrer les effets économiques et sociaux attendus.
Le nombre de cas d’infection et de morts officiellement recensés est encore limité dans ce pays au système de santé balbutiant et qui, jusque-là, s’abritait derrière son « exceptionnalité » culturelle et religieuse…
(Bangkok) – The Myanmar government should take urgent steps to reduce the risk of COVID-19 transmission among the estimated 350,000 people displaced by conflict and violence across the country, Human Rights Watch said today. Overcrowding, a mobile internet shutdown, blocks on humanitarian aid, and movement restrictions have left displaced communities in Rakhine, Kachin, Shan, Chin, and Karen States especially vulnerable to a virus outbreak.
La Birmanie annonce deux premiers cas de coronavirus dans le pays. Deux Birmans revenant de Grande-Bretagne et des États-Unis ont été diagnostiqués positifs au covid-19. Jusqu’ici, la Birmanie assurait qu’il n’y avait aucun cas. Le pays a un système de santé très faible et on craint un désastre sanitaire si l’épidémie s’accélère.
Les autorités birmanes assurent qu’il n’y a toujours aucun cas de coronavirus dans le pays, alors que celui-ci se situe dans une région touchée par la pandémie et qu’il partage 2000 km de frontières avec la Chine.