« Chacun dans mon entourage fait de son mieux dans la vie, tout va bien, bon Nouvel An lunaire », a notamment écrit un internaute sur la page Weibo du médecin, un an après son décès.
Focusing on our differences only feeds the blame game. It is better to connect through empathy and sympathy
Depuis la mort du médecin chinois lanceur d’alerte Li Wenliang le 7 février dernier, son épouse était restée particulièrement discrète, mais voilà qu’elle brise le silence. Après près de quatre mois sans avoir donné aucune nouvelle, elle vient de s’exprimer sur son compte Weibo, le Twitter chinois.
Alors que plusieurs pays étrangers appellent à l’ouverture d’une enquête internationale en Chine sur les origines de la pandémie, quelques citoyens chinois réclament eux aussi des explications à leur gouvernement.
Depuis les premiers jours de la pandémie, ce site d’information parvient à multiplier les révélations malgré le verrouillage du pouvoir.
Une femme médecin à Wuhan est considérée comme étant la première à avoir alerté les autorités médicales chinoises sur le coronavirus. Notre collègue Liu Xin l’a interviewée en personne, dans ce reportage, elle nous parle de ses premiers cas.
Dès le début des premiers cas d’infection à Wuhan à la fin de l’année 2019, des médecins locaux ont alerté leurs autorités sur une possible pandémie de coronavirus. Des simples citoyens ont pris le relais pour avertir l’opinion publique du danger et ont tenté d’enquêter sur la gestion de la crise à l’hôpital. Les uns comme les autres ont été réprimés. Certains ont disparu, placés en “quarantaine”. Sélection d’articles rappelant le travail de ces lanceurs d’alerte tardivement écoutés sur le risque de pandémie.
Doctor Li Wenliang is one of the whistleblowers who warned authorities of a potential “SARS-like” outbreak in December 2019, but was reprimanded by Wuhan police instead. The coronavirus has since claimed at least 425 lives and sickened more than 20,000 people globally — including Li and his family. CNN’s David Culver reports.
