Conséquence de la politique “zéro Covid”, près d’un jeune chinois sur cinq n’a pas de travail à ce jour. Une situation qui pourrait à terme se traduire par une stagnation de la hausse des prix, avertit le journal économique japonais “Nihon Keizai Shimbun”.
Au total, quatre pays auraient autorisé ce genre de vaccins qui s’affranchissent des aiguilles. Ceux qui les développent espèrent qu’ils permettront d’empêcher la transmission de la maladie. Pour l’heure, leur efficacité n’est pas connue.
Après avoir rejeté maintes fois l’idée de cohabiter avec le Covid, allant jusqu’à maintenir ses frontières fermées depuis deux ans, “la Chine est-elle à l’aube de sa réouverture ?” se demande Lianhe Zaobao, journal de Singapour.
Dans la population chinoise, le mécontentement grandit à l’égard de la politique du “zéro Covid” et de la pratique autoritaire des tests PCR. Pour sa part, le Huanqiu Shibao, tabloïd politique proche du pouvoir, défend cette politique et suggère une réouverture du pays à longue échéance.
La Chine a beau se revendiquer comme un modèle dans la lutte contre la pandémie, plusieurs spécialistes du pays estiment qu’il va falloir se résoudre comme les autres pays à cohabiter avec le coronavirus. C’est ce que pense le virologue Feng Zijian, interrogé par l’hebdomadaire Zhongguo Xinwen Zhoukan.
Le pays himalayen, où le coronavirus a fait son chemin jusqu’au camp de base du mont Everest, connaît depuis un mois une explosion du nombre de cas de Covid-19. Les observateurs y redoutent une crise au moins “aussi dévastatrice” que chez son grand voisin du Sud.
Découvert en octobre 2020 dans le centre de l’Inde, ce variant du coronavirus résulte de quinze mutations d’acides aminés et s’est déjà répandu sur tous les continents.
C’est un réveillon du nouvel an très spécial que la Chine s’apprête à passer, ce 11 février au soir. Les restrictions de voyage pour raisons sanitaires chamboulent l’événement familial annuel par excellence.
Quand l’épidémie a été identifiée, les autorités chinoises ont décrété la gratuité des soins pour tous les patients. Mais en principe, leur prise en charge se termine lorsqu’ils sont testés négatifs. Quid du Covid long?
En octobre, le correspondant à Pékin du quotidien italien La Repubblica a été testé positif au coronavirus à son retour en Chine. Contraint de passer quarante jours dans une chambre d’hôpital, il livre un récit poignant de son expérience de confinement forcé.
Avec seulement 88 804 cas de Covid-19 recensés depuis le début de l’épidémie, la Chine semble mieux s’en sortir que la plupart des pays. Mais ces chiffres reflètent-ils la réalité ?
Cette semaine, alors qu’il est très largement question d’un troisième confinement en France, retour là où tout a commencé, à Wuhan, un an après le début de la pandémie qui a fait plus de 2 millions de morts dans le monde. Comment le régime de Pékin a-t-il réussi à endiguer la propagation du virus ? Décryptage de la méthode chinoise.
C’est la toute première condamnation d’un lanceur d’alerte sur l’épidémie : en Chine, une citoyenne-journaliste vient d’être condamnée à 4 ans de prison pour avoir documenté la réalité du coronavirus dans la ville de Wuhan.
Si la Chine a réussi à endiguer l’épidémie de Covid-19 sur son territoire, c’est grâce à ses méthodes drastiques, qui consistent notamment à diffuser des informations sur les cas détectés. À Chengdu, dans l’ouest du pays, une jeune femme contaminée a vu sa vie privée livrée en pâture sur les réseaux sociaux.
– Paper by Chinese researchers says a strain can be traced to eight countries from four continents before the Wuhan outbreak
– First human transmission may have occurred on the Indian subcontinent, it says – but other scientists question the finding
